Présentation de L'Eternel Rire des Dieux à Marseille


A la Librairie LIBER
Bernard Avella
26, Bd Notre Dame - 13OO6
Marseille
Le Jeudi 17 Février à partir de 18h00
A suivre.......

Préface de la Magie dans l’Agriculture.




Voyant qu’elle coupait son rôti en deux avant de le mettre au four, une petite fille demanda à sa mère pourquoi elle faisait cela.
La maman lui répondit qu’elle l’avait toujours vu faire à sa propre mère, que c’est pour cela qu’elle faisait de même et qu’elle pensait que c’était pour que le rôti cuise mieux.
Puis elle invita sa fille à aller questionner sa grand mère toujours vivante.
A la question de sa petite fille, cette dernière expliqua qu’elle avait depuis toujours vu sa mère pratiquer ainsi et qu’elle pensait que c’était pour faire plus joli.
Puis la grand-mère incita sa petite fille à aller poser la question à l’aïeule toujours vivante. A la question de son arrière petite fille sur la mystérieuse coupe du rôti qui se pratiquait dans la famille depuis trois générations déjà, l’arrière grand-mère eut cette réponse étonnante.
Si je faisais cela répondit-elle c’est qu’à l’époque mon four était si exigu que le rôti n’entrait pas en entier et que j’étais obligé de le couper pour pouvoir le faire cuire.

         Voilà comment une pratique finit par perdre son sens premier, comment peuvent se transformer les raisons qui justifient les actes des hommes.
Cette anecdote est instructive à bien des égards et illustre les fondements de La Magie dans l’Agriculture que met en évidence Pierre Gordon dans cette étude magistrale.
Jamais un auteur n’avait exposé de façon plus claire les origines lointaines des rites agraires. Il démontre ici le peu de crédit que l’on doit continuer d’accorder aux explications de ceux qui ne voient que magie, superstitions et rites de fécondité ou de fertilité dans ces pratiques.
Il les éclaire de façon éclatante en relevant tous les liens passés jusqu’ici inaperçus entre ces rites agraires et le grand rite de mort et de résurrection qui depuis l’origine de l’humanité n’a cessé de véhiculer le message de la Tradition Primordiale.
A travers des références et des exemples pris au folklore, aux plus anciens rites de l’humanité comme aux mythologies de tous les pays P. Gordon en étayant sa thèse confirme au passage, mais sans que cela soit le but de son propos, toute la profondeur de la Langue des Oiseaux en illustrant  que la magie c’est quand « l’âme agit ».
L’ensemble de son œuvre s’appuie sur des auteurs comme Eliade, Frazer, Dumezil, etc., il en extrait et y met en exergue la notion de mana, partagée universellement par tous les peuples de la terre sous des noms divers.
Il nous plonge aux racines mêmes de la compréhension de cette énergie dynamique, source de toute manifestation et paradis perdu auquel l’homme tache de se reconnecter depuis la nuit des temps.
Tout son ouvrage, comme l’ensemble de son œuvre d’ailleurs ne cesse de mettre en évidence que les mêmes faits sont entendus différemment en fonction des points de vue que l’évolution de la pensée humaine est capable de poser sur eux.
Il réussit le tour de force de faire ressortir ce qui est essentiel et qui continue de transparaître dans les coutumes agraires dont la source se trouve dans l’Initiatisme humain.
Sans le dire il explique et justifie dans ce travail pourquoi aujourd’hui encore les futurs initiés sont qualifiés de néophytes qui ne signifie pas autre chose que nouvelle graine.
C’est bien du plus profond sacré que sont issus les rites agraires que les ethnologues continuent encore de qualifier de rites magiques sans que pour autant ils n’en expliquent les sources.
Notre petite anecdote introductive montre comment dans un exemple profane le sens des actes premiers se perd, comment son interprétation diffère et surtout pourquoi ces sont des réalités sociologiques que fécondent les croyance héritées d’une lointaine préhistoire qui justifient toujours les pratiques des rites.
Une chose est certaine, c’est que plus jamais le lecteur de La Magie dans l’Agriculture ne pourra accepter les thèses Naturistes encore en cours, comme explication des rites agraires.
Bien plus, tous ceux et celles qui cherchent dans le sens de la tradition primordiale, trouveront là matière à étayer une source unique à l’initiation humaine.
Ce livre nous fait découvrir non seulement les explications des coutumes et folklore agricoles mais aussi l’origine de nombreuses toponymies et d’étymologies que seule la thèse de P. Gordon éclaire.
Cet auteur prolifique à poursuivi toute sa vie l’écriture d’un seul et unique ouvrage qui s’il nous était connu dans son intégralité ne comporterait pas moins d’une cinquantaine de volumes.
Des quelques vingt cinq titres qui sont à ce jour parvenus, il ressort une extraordinaire unité. Souvent un autre ouvrage est né tout simplement du développement d’un chapitre ou d’une idée d’un livre antérieur. Tous les liens qu’il établit montrent la fabuleuse unité des traditions humaines, attestent d’une unique source.
L’œuvre de P. Gordon apporte des preuves irréfutables de ce que fût la tradition primordiale dont la puissance et la profondeur se retrouvent encore de nos jours dans les contes, les coutumes ou le folklore.
Toute autre approche des rites agricoles paraîtra superficielle et fade après cette étude de P. Gordon et nous gageons que nombre de fervents de la tradition que sont les initiés contemporains, trouveront dans cette nouvelle publication matière à expliquer ce que leur propre école laisse souvent dans l’ombre bien plus par oubli de ses sources que par désir de secret.
D’une érudition sans faille la Magie dans l’Agriculture est de nature à mettre un terme définitif aux nombreuses spéculations qui faisaient de nos ancêtres des primitifs aux mentalités enfantines.
Loin de cette vision réductrice mais satisfaisante pour nos ego modernes, P. Gordon démontre au contraire la grandeur de nos ancêtres et la puissance spirituelle et mentale dont ils ont imprégné l’humanité jusqu’à nos jours.
Cet auteur est une véritable lumière dans les ténèbres. Rien ou presque ne semble résister à la puissance unificatrice de son esprit qui paraît être capable d’embrasser dans son entier l’histoire religieuse de l’humanité.
On comprend à le lire pourquoi l’antiquité connut des rois laboureurs, la profondeur des cultes phalliques, comment la terre fut assimilée à la Mère Divine.
Même notre humour moderne profane y trouve des lueurs inattendues.
Tout le monde à en effet un jour ou l’autre entendu cette devinette :
         Que fait un paysan quand il rentre le soir chez lui et qu’il a labouré tout le jour, et qu’il retrouve sa femme ?
         Hé bien il continue de labourer !
Ce jeu de mot salace, peu élégant et à la grivoiserie douteuse laisse encore découvrir une Mère Divine derrière toute épouse de laboureur, un Roi Laboureur derrière chaque paysan et un couple sacré à l’image de l’androgyne divin, dans tout couple de cultivateurs.
A voir combien est encore marqué par sa source initiatique, même notre humour profane de bas étage qui concerne le monde agricole, on saisit à quel degré fut éminente la puissance des rites initiatiques qui forgèrent tous les rituels de la vie sociales des hommes.

Ange Duino





Fêtes à travers les âges de Pierre GORDON.


Avant-propos



C’est avec un réel plaisir que j’ai accepté sur le champ la proposition des Editions SIGNATURA,(1) de faire l’avant propos de cette réédition des Fêtes à travers les âges de Pierre GORDON.

Mais je ne saurai ici, passer sous silence toute ma reconnaissance envers cet authentique libraire qu’est Philippe SUBRINI sans qui pour moi, Pierre GORDON serait sans doute resté un illustre inconnu. C’est encore lui qui, en rédigeant la préface (2) des « Vierges Noires » de Pierre GORDON (Ed. Signatura 2003), montre ainsi qu’il sait, en temps opportun, prendre aussi la plume et joindre le geste à la parole.

C’est peu de dire que pour le psychologue et praticien que je suis, Pierre GORDON a été une révélation.
La pertinence et la haute qualité des écrits et propositions de Pierre GORDON ont également complètement conquis le cherchant en moi.

Sa vision et sa compréhension du cheminement de l’âme humaine à travers les âges sont d’une extraordinaire fécondité, dans la mesure où elles réussissent le tour de force de « re-unir » cheminements mentaux du cerveau humain et manifestations externes de ces processus internes.
Rien ne saurait être plus éclairant que les différentes conceptions du calendrier à travers les âges par les divers « modèles du monde » des hommes, au gré des civilisations successives, en tant qu’émergence et concrétisation de l’évolution des « croyances humaines » au sens le plus large qui soit.
Pierre GORDON est le seul auteur, à notre connaissance, qui parvient à concilier les éléments les plus avant-gardistes des conceptions  psychologiques actuelles et la compréhension de l’histoire des religions, comme des mythologies.
Sa vision du fonctionnement de la pensée humaine est reprise en écho dans les courants d’idées issus de Palo Alto (3) et de leur rafraîchissante vivification d’un monde appréhendé par l’approche systémique.
C’est cette école qui, entre autre, a inspiré la « Prophétie des Andes » de James Redfield, dont le succès mondial met en évidence toute l’importance que conserve pour l’homme – même moderne – de se rattacher à ses aspects intimes les plus fondamentaux.

La lecture des Fêtes à Travers les âges est une brillante illustration de l’infinie fécondité des conceptions humaines. Nous y voyons en effet les trésors d’ingéniosités déployés par les hommes dès « l’Origine », pour faire parvenir et transmettre, depuis ces temps immémoriaux le même message du Sacré, de la tradition Primordiale.
Cette dernière transparaît encore dans le « Message des hommes vrais » (4) de Marlo MORGAN, qui nous laisse entrevoir chez les aborigènes d’Australie, la haute sagesse d’un enseignement ancestral tel que l’exhume Pierre GORDON dans La Révélation Primitive en particulier, comme dans l’ensemble de son œuvre en général, à chaque fois qu’il évoque l’héritage de la « Théocratie Pastorale » de l’Âge d’Or.
Pourtant ces succès de librairie, ne sont dans leur message, qu’un mince reflet, de la grande lumière que diffuse Pierre GORDON, à travers son œuvre sur l’histoire des religions et la compréhension des rites.

Malgré les expressions changeantes des temps et des civilisations; toujours, le même message d’espoir de la vie éternelle transparaît à travers les pratiques variés, parvenus jusqu'à nous, des sociétés dites discrètes, se réclamant  de la  Tradition.
Ce message est celui des « rites de mort et de résurrection » qui sous-tendent en dernier lieu toute conception humaine du sacré. C’est là l’un des points fondamentaux de la vision de Pierre GORDON.

Qui, avant pierre GORDON à son époque, et encore aujourd’hui a eu l’audace d’embrasser d’un si large regard l’histoire religieuse de l’humanité dans ce qu’elle a de fondamental ?
Au delà des modes et des courants d’idées les plus audacieux de son époque (5), dont il se sert avec brio et discernement, il innove, en faisant une magistrale synthèse entre la sociologie, la mythologie, l’ethnographie, l’histoire des religions, la philosophie et même l’ésotérisme, qu’il aborde débarrassé de toute la charge de prétendus mystères magnifiés par le symbolisme moderne, qui souvent ne dépasse guère les supputations personnelles, propres à leurs auteurs.

C’est justement cette hauteur qui caractérise les brillantes conceptions de Pierre GORDON, fortement étayées d’une rigueur quasi mathématique et fécondées par de géniales intuitions dont l’inspiration est toujours renforcée par un tel faisceau d’éléments significatifs, que, s’en même rendre compte, on se retrouve a partager ses vues. 
Nulle part ailleurs, le lien entre les diverses  manifestations du sacré sur terre depuis la nuit des temps n’est plus clair que chez Pierre GORDON.
Avec lui nous comprenons le sens des fêtes actuelles, qui sont, pour qui peut encore entendre, la réitération – souvent édulcorée et transformée certes, mais réitération quand même – de ce qui « Est » de toute éternité.

Cette lecture, donne réponse au fait, qu’aujourd’hui encore, on ne trouve pas de corps de métier si nouveau soit-il, qui n’ait de cesse que de se rattacher à un Saint Patron.
Vous comprendrez encore pourquoi chaque ville possède un Saint, protecteur.
Loin de minimiser nos fêtes chrétiennes, les Fêtes à travers les âges ne font que renforcer leur sens profond, mettre en exergue leur sacro sainte et lointaine provenance.

 Les Fêtes à travers les âges est une véritable mine d’informations, une magistrale synthèse de la multitude d’éléments disparates livrés par l’histoire, et les chercheurs de plusieurs départements des sciences humaines, confondus. Pierre GORDON a le mérite d’éclairer tout cela d’une plume concise et d’un esprit dont la clarté est inséparable d’une indiscutable logique.
Ainsi, il semble bien que depuis la plus haute antiquité, mais sous des formes différentes, déterminées par l’évolution économique et sociologique entre autre de nos sociétés, le sens du sacré se soit exprimé par les Fêtes.
C’est cette histoire des Fêtes, de leur origine, évolution, transformation,  adaptation, et de leur sens,  que nous expose ici Pierre GORDON.

D’aucun, se demanderont sans doute, si cet auteur quasi inconnu, et dont les écrits datent du milieu du XXème siècle, ne sont pas déjà dépassés.

À ceux-là, nous proposons plusieurs éléments de réflexion :

- D’une part, ce qui concerne le sacré ne saurait porter de sceau temporel, puisque justement sa principale caractéristique est d’être hors du temps. C’est ainsi qu’entre autre, on peut comprendre que travailler en Loge, est se soustraire au temps profane puisque c’est uniquement à l’extérieur que l’Horloge (hors loge) sévit et continue d’égrainer le temps terrestre.

- Pierre GORDON se réfère aux plus vieilles cosmogonies comme aux légendes les plus anciennes et nous montre les liens et le sens sacré unitaire de leur « hétéroclite somme ».

-Quand d’autres approches donnent des sens parcellaires et de peu de cohérence, Pierre GORDON inscrit sens et cohérence en harmonie dans sa démarche et ses démonstrations.

-Pierre GORDON montre la genèse et la source de cette Tradition Primordiale que d’autres auteurs ne font que nommer.

Rien n’a jamais daté la mythologie, qui par la force des choses ne saurait s’inscrire dans l’Histoire telle que nous la concevons aujourd’hui. L’ Histoire ne fait que donner du sens aux bribes parcellaires parvenues jusqu'à nous.
L’explication et les éclairages que jette Pierre GORDON sur les jours épagomènes où alcyoniens, par exemple, sont une magistrale illustration de la compréhension que nos anciens avaient du sacré, de sons sens et de sa fonction.

Nous pourrions ainsi aborder presque chaque chapitre et relever à chaque fois ce que la pensée de Pierre GORDON a d’originel et non d’original. Il ne se démarque pas en effet par un apport nouveau.
Ce qu’il y a de nouveau chez lui c’est la découverte et la démonstration qu’en fait, rien justement, ne saurait, dans son fond, être nouveau.
À une époque où la multitude des formes ne cesse de masquer et dénaturer l’essence, ou plus personne ne semble se souvenir que toute rivière procède d’une source, – si ignorée ou inconnue des hommes fut elle – Pierre GORDON vient nous rappeler à sa manière l’existence de « La Source ».
Puissions nous entendre cela, et dépassant le stade de malentendant, saisir que la source sourd, pour que nous retrouvions le véritable entendement.
Cette modernité, n’en est pas une, car ce qui est éternel ne saurait être autrement que d’actualité, et cela quelque soit le lieu, le temps, ou la forme concernés . On en perçoit les prémices chez  des auteurs contemporains (6), de plus en plus nombreux à citer Pierre GORDON en référence.

Ceux qui ont découvert, apprécié et goûté à la nourrissante sève de la pensée GORDONIENNE, sont parfois étonné de retrouver de ci, de là des thèses, portant la forte empreinte de sa vision. Ils peuvent aussi constater que nombre  de chercheurs modernes, posent de nombreuses et pertinentes questions auxquelles Pierre GORDON …… a déjà  répondu, en s’appuyant sur une interdisciplinarité déjà évoquée,  qui  fait de lui, un véritable précurseur en la matière.
Il est un pionnier, dont le type même d’investigations porte par sa nature la marque des grands esprits ayant pour pérenne toile de fond l’universalité des êtres et des choses.

Nous vous laissons à présent le plaisir de la découverte de cette réédition (7),  et d’avance nous savons que, comme nous, vous n’aurez ensuite de cesse de faire connaître cet auteur magnifique dont l’humble discrétion (sa vie elle-même reste voilée de mystères) (8), s’inscrit dans le droit fil des transmetteurs immémoriaux qui chacun à son heure aura revivifié le sacro saint message qui, de toute éternité scelle le mystère du cœur des hommes. 

(1)-Madame TAPIÉ de CÉLEYRAN et les éditions Signatura, ont entrepris avec détermination de faire découvrir et apprécier Pierre GORDON et préparent des éditions originales de trois autres titres inédits qui paraîtront dans les mois à venir.

(2)-Philippe SUBRINI, à l’occasion de cette préface, y fait un remarquable travail  exhaustif concernant les publications de cet auteur dans les Cahiers du Sud.

(3)-De grands noms sont attachés a cette mouvance, nous ne citerons pour exemple que :
Gregory BATESON ; Paul WATZLAWICK ; Erving  GOFFMAN ; Edouard. T. HALL ; etc…

 (4)-Ce qu’il nous intéresse ici de souligner, c’est que cet ouvrage, sous forme de récit vécu, vient illustrer et confirmer les thèses de Pierre GORDON.

(5)-Pierre GORDON se réfère à des auteurs comme DUMÉZIL ; FRAZER ; DONTENVILLE ; SEBILLOT ; VAN GENEPP ; DURKEIM ; CONTENEAU ; etc…….
Les auteurs classiques de l’antiquité auxquels il fait souvent référence, vont d’HÉRODOTE à PLATON en passant par BÉROSE et DIODORE de SICILE  entre autre, sans oublier les grands textes sacrés de l’humanité.

(6)-Quelques universitaires, semblent s’affranchir de la discrète, mais toute puissante « Tour d’Ivoire » de la Faculté, et commencent à citer Pierre GORDON.

(7)-La première édition date de 1983. Pierre GORDON disparu en 1951, n’a pu en voir la publication.

(8)-Voir a ce sujet :
                Revue Atlantis : « Qui était Pierre Gordon ? Une biographie introuvable. Il semblerait qu’il fût une sorte de Fulcanelli ». N° 394, p. 335, 1998.
                POULAT Emile : Revue des Archives de sciences sociales des religions, n°92, 1995
-Emile POULAT se pose la question de savoir qui est Pierre GORDON.
« Qui était Pierre GORDON ? »
Actes du Xème Colloque de Politica Hermética, N° 10, pp. 175_178, éd. L’Âge d’Homme, 1996.








L’ETERNEL RIRE DES DIEUX 
Une histoire de fou



"Qui pouvait se douter que les fêtes folkloriques, le carnaval, les jeux de cartes et même la pétanque provençale portent le sceau d’un rire initiatique venu du fond des âges ? L’auteur nous présente ici le rire comme l’un des éléments majeurs de l’Initiatisme. Il nous fait découvrir ce qui rapproche Ulysse de Salomon, Dagobert ou Arlequin, nous dévoile le sens profond des Chasses sauvages (Mesnie Hellequin, Sainte-Baume), nous éclaire sur les origines sacrées des bouffons, Fous et fête des fous.
Les mythes de création, les “hauts lieux” sacrés de l’humanité, maintiennent la présence de ces éclats de rire qui prennent leur source au “rire éternel des dieux”. Grottes, forêts, sources et temples témoignent de l’élévation spirituelle des hommes et résonnent encore du rire des initiés car c’est en ces lieux que “les dieux” conduisaient le profane de la mort à la Vie, de sa nature ordinaire à sa seule véritable nature… sa nature divine et que, dans un inextinguible rire, ils faisaient “des hommes à leur image”." (NDLE)
ISBN 9782915369168 • Parution octobre 2010 • Format 170 x 240 mm • 172 pages • Prix public TTC : 29 €

Ange Duino L'Eternel rire des dieux